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Colombie : pays où les routes plates n'existent pas, où les faux-plats montants sont plats, où les côtes sont des faux-plats et où les murs sont de simples côtes
Séjour de 2 semaines organisé par notre ami et licencié Jean-Claude et son adorable épouse Luz qui se sont "décarcassés" pour faire de ce voyage un séjour inoubliable.
Etions un groupe de 12, 8 cyclos et 4 accompagnants, basés à La Ceja à une trentaine de kilomètres de Medellin.
La Ceja, 2150m, région d'origine de Fernando Gaviria et Sergio Luis Henao ( qui nous avait délégué son mécano et son masseur.)Sur les conseils avertis de JC nous avions emportés nos vélos, emballés en cartons, aucun soucis à l'arrivée. Deux jours de vélo, 1 jour de visites en minibus avec nos accompagnants.
Pendant que Luz faisait découvrir SA région aux accompagnants, nous cyclos, pratiquions tous types de routes : campagnardes, nationales ou autoroutes ( et oui en Colombie on peut prendre l'autoroute à vélo.)
Tous les axes sont en bon état, propres, les colombiens sont très respectueux des cyclistes, eux-mêmes pratiquants, en particulier beaucoup de jeunes femmes ( que je voyais rapidement de dos dans les cols ) en semaine il y a autant de vélos que chez nous le dimanche matin.
Nos sorties s'étageaient entre 1800 et 2600m, j'ai personnellement parcouru 560 km, dont une sortie mémorable de 125 km vers Gatapé : 60 km de montée, 60 km de descente et tout le reste de plat !! Le tout sous le soleil et avec des températures entre 20 et 30° ( il faisait -10 à Amboise )JC et Luz nous ont fait visiter des villes et villages magnifiques au noms de western : Santa Fe, Rio Negro, San Antonio, El Retiro .... Medellin, deuxième ville du pays valait bien 2 jours de visite.
Avons "survolé" ses favellas en téléphérique, sorte de métro aérien qui a contribué à désenclaver et sécuriser ces quartiers. Il est à remarquer que ces infrastructures, installées depuis plus de 6 ans sont toujours nickel, pas un papier qui traine, pas un tag, notre métro parisien pourrait en prendre de la graine.
Les colombiens rencontrés étaient adorables, essayaient même de parler français, certains me proposaient à boire dans les cols mais personne ne m'a proposé de me tirer vers le haut avec sa moto ( j'aurais peut-être dû le demander ) Là bas peu de "clodos", il y a des pauvres bien sûr mais qui font un petit boulot pour vivre : vente de fruits, de jus de fruits, de bonbons ou de cigarettes à l'unité, "location" de leur téléphone portable ..etc.
Tout ça avec le sourire, avec gentillesse et dignité, à aucun moment nous ne nous sommes sentis menacés.
Merci encore à Jean-Claude et Luz pour la qualité et le choix des visites proposées, beau pays à découvrir sans aucune hésitation.